André Kertész, fenêtre sur coeur

Bartholomé Girard, L'Intermède (29/11¨/2010)


"C'est ce que nous sommes tous, des amateurs. On ne vit jamais assez longtemps pour être autre chose."

Sa vie durant, André Kertész (1895-1984) semble avoir épousé ce mot humble de Charlie Chaplin, lui dont la longévité - il est mort à 89 ans, après sept décennies passées derrière l'objectif - ne l'a jamais empêché de se considérer comme un éternel "débutant qui découvre le monde, encore et encore". Le photographe américain d'origine hongroise et français de coeur, éternel émigré qui n'avait pour foyer que celui de son appareil, a composé au fil de ses pérégrinations, mentales et physiques, une oeuvre qui n'obéit à aucun dogme. Avant Winterthur, Berlin et Budapest où l'exposition se rendra dans les prochains mois, le Jeu de Paume retrace, jusqu'au 6 février, les sentiers perdus d'André Kertész.

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